Les vitraux de Notre Dame de l'Assomption



Tous les vitraux ont été réalisés entre 1954 et 1957 à la demande du curé de l’époque, l’abbé Chauveau, qui y consacra une partie de sa fortune personnelle et fit appel à ses paroissiens pour l’aider à compléter les vitraux manquants. Ils ont été  réalisés par un angevin le maître-verrier M. Bordereau.

Ces vitraux furent bénis lors de l’Adoration paroissiale, le 4 mars 1956.

Les missions du Père de Montfort ainsi que les Guerres de Vendée constituent les thèmes majeurs des vitraux de La Séguinière. Les scènes se suivent, sans chronologie, plus ou moins liées à l’histoire locale : le serment devant la Croix de Lescure, près de la Tremblaye ; la messe de minuit sous la Terreur ; le martyre de Paul Barillon, dont le geste ressemble trait pour trait à celui d’André Ripoche avec sa hache ; l’exécution de quatre femmes de La Séguinière et du Longeron au Champ des Martyrs d’Avrillé ; une messe clandestine célébrée en 1794 par Jean Buchet, vicaire insermenté de La Séguinière, au Moulinard, au bord de la Moine en aval du bourg.

 

Un dernier vitrail représente le passage de la Loire par Bonchamps, le 18 octobre 1793, et la grâce qu’il accorda aux prisonniers républicains enfermés dans l’abbaye qu’on aperçoit à l’arrière-plan. Il fut offert par les prisonniers de guerre revenus à La Séguinière en 1945, ce qui explique sa légende : « Ceux des barbelés ». À noter que l’abbé Courgeon, qui soutient Bonchamps, a les traits d’un aumônier du stalag où ces prisonniers étaient détenus en Allemagne.